Federation Guineenne de Football : les parjures d'un d
Dans une lettre adressée aux membres du comité exécutif de la fédération guinéenne de football et publiée dans la presse, le colonel Youssouf Traoré, membre du comité exécutif de la fédération guinéenne de football s'insurge et se livre à une sensation plutôt folklorique. Le fossoyeur national, impliqué dans de nombreux scandales de détournements ayant émaillé les douanes guinéennes durant ces trois dernières décennies, se croit certainement habilité à donner des leçons de morale.
Malheureusement, il se livre lui même à l'opinion en faisant publiquement étalage d'une anachronique mauvaise foi et d'une honteuse limite dans sa capacité d'analyse intellectuelle.
Sous le prétexte d'exiger :
" l’analyse du bilan annuel après l’exécution de l’exercice budgétaire 2013 conformément aux dispositions des articles 71 et 72 des statuts de la Fédération Guinéenne de football.
• les soupçons de détournements de fonds publics pensant lourdement sur la présidence du comité exécutif de la FGF devant être élucidés obligatoirement.
• la gestion opaque et clandestine des ressources financières de la FGF.
• la gestion unilatérale de la candidature Guinéenne pour l’organisation de la CAN 2019 ou 2021", le colonel Traoré ne trompe personne sur la nature des desseins obscurs qui l'anime. Pas surtout l'opinion nationale indignée déjà de retrouver un cleptomane de la douane guinéenne parmi les élus du comité exécutif de la fédération guinéenne de football. Il ne peut pas non plus distraire les membres du comité exécutif qui, depuis les premières sorties du douanier, et déjà conscients de la pertinence de l'adage qui enseigne que " ceux qui ressemblent s'assemblent" ont perçu le sens du malhonnête combat perdu d'avance du colonel Youssouf Traore. En effet, le colonel Youssouf Traore, au parcours administratif et casier judiciaire noircis et entachés par des magouilles, vols et détournements récurrents des deniers publics, trouve manifestement en Djibril Diarra becken, un autre sulfureux gestionnaire et actuellement DAF à la primature, l'alter ego idéal dont a besoin tout malfaiteur dans un groupe pour se mouvoir.
Depuis les années 1980, plusieurs fois incriminé dans des scandales financiers à la douane après avoir été pris la main dans le sac, sanctionné et toujours malheureusement pardonné et promu (le paradoxe guinéen), le cadre véreux semble croire que la diversion est la meilleure méthode de sauvetage pour les délinquants à cols blancs. Il se livre à cet exercice laborieux et infructueux depuis que son allié Djibril Diarra, rattrapé par une série d'actes répréhensibles notamment de multiples cas de détournements avérés, a été sanctionné par le comité exécutif conformément aux textes régissant le fonctionnement de la fédération guinéenne de football. Certainement, comme il a toujours pu survivre de ses malversations et se faire réhabiliter, que le colonel Youssouf Traoré croit, avec ses folklores médiatiques, pouvoir éblouir ou éclabousser le comité exécutif et sauver son allié Djibril Diarra des détournement des fonds de la fédération guinéenne de football dans lesquels il s'est fourvoyé. Peine perdue.
Si sa lettre, d'autre part, laisse transparaître un faible niveau intellectuel, nul ne pouvait imaginer que le douanier, à la moralité déjà ternie par une légendaire cleptomanie, était égaiement si peu intelligent. Si peu intelligent qu'il évoque dans ses griefs des points qui, contrairement à sa mauvaise foi, mobilisent et justifient aujourd'hui l'adhésion et le soutien total des membres du comité exécutif à l'égard de leur président Salifou Camara Super V. Des points qui réconcilient également le public sportif guinéen d'avec les instances dirigeantes de leur football. Il est vrai que depuis la sanction infligée à juste titre au vice président Djibril Diarra, reconnu coupable de détournements, le colonel Youssouf Traore s'aveugle dans un combat sans effets et a totalement oublié le chemin du siège de la fédération guinéenne de football qu'il n'est plus en situation de savoir si les réunions du comité exécutif se tiennent ou pas. C'est vrai aussi que sa logique et ses habitudes de vol des fonds publics lui font oublier que la fédération guinéenne de football dispose d'une administration financière et d'une comptabilité vérifiables qui empêchent toute possibilité de vols et détournement dont sont coutumiers les récidivistes colonel Youssouf Traore et Djibril Diarra dans les entrailles de l'administration publique.
Djibril Diarra qui a dérobé un versement destiné à la fédération guinéenne de football en a vérifié à ses dépends et à ses frais la justesse et la rigueur du système de gestion instauré par l'équipe de Salifou Camara Super V. C'est bien grâce à cette bonne gestion et à cette transparence que la FIFA a financé les travaux de construction du siège de la fédération guinéenne de football. Une grand première en Guinée près de 60 ans après l'indépendance du pays. C'est au nom des mêmes principes que d'autres fonds additifs ont été alloués encore cette année par l'instance internationale du football en faveur de l'équipe de Salifou Camara Super V. Les médisances du colonel Youssouf Traore ne pèsent nullement face à ces réalités saluées et récompensées par les instances internationales de football dont la FIFA et la CAF.
Décidément, notre colonel manque aussi d'inspiration et de bon sens. Comment peut il oser parler de gestion unilatérale de la candidature guinéenne pour l'organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2019 et 2021? C'est vrai que le combat perdu l'aveugle qu'il oublie que pour cette double candidature le gouvernement guinéen a même mis en place et ce depuis les premiers jours un comité de pilotage présidé d'abord par Bah Ousmane ancien ministre des TP et remplacé par Oye Guilavogui, ministre des PTT, après le dernier remaniement ministériel. Ce comité de pilotage interministériel est au cœur de toutes les initiatives et de toutes les décisions relatives aux candidatures guinéennes soutenues par toute l'opinion nationale. C'est ce comité qui a coordonné la visite d'inspection de la mission envoyée la CAF en Guinée. Cette mission d'inspection à fait récemment le tour des sites retenus à travers la Guinée en compagnie du comité de pilotage et de la fédération guinéenne de football.
Djibril Diarra, au service de qui il se noie, méprise sans doute le colonel Yoiussouf Traoré. Pourquoi Djibril Diarra n'a t'il pas informé son "avocat" Youssouf Traoré que le Premier ministre, Mohamed Said Fofana, dont il est le chef de la DAF, est l'autorité guinéenne qui a signé la lettre officielle de la demande guinéenne pour l'organisation de la CAN ?
Enfin, faisant preuve d'une humiliante ignorance des textes qu'il évoque pourtant avec grandiloquence, le colonel Youssouf Traore se discrédite et se disqualifie en insinuant d'impliquer le gouvernement guinéen dans le fonctionnement interne de la fédération guinéenne de football. Mesure t'il l'absurdité de ses propos quand le colonel Youssouf Traore ose dire: " Je me verrai dans l’obligation morale d’utiliser sans restrictions toutes les voies de recours qui siéent dont notamment la saisine de l’autorité gouvernementale". Qui pense t'il influencer avec une telle méthode archaïque et bannie par les règlements du football international? Sans doute Djibril Diarra et lui même, vrais parasites de l'état. Ne sait-il osa que de telles affirmations delà part d'un membre d'une association de football peuvent valoir des sanctions lourdes?
À vrai dire, ces récriminations injustifiées et malhonnêtes du colonel Youssouf Traore constituent des graves parjures au moment ou les travaux de construction du siège de la fédération guinéenne de football sont en phase finale et dont l'inauguration pourrait, avant le coup d'envoi de la coupe du monde, faire de la Guinée la capitale d'escale des dirigeants du football mondial. Et probablement avec des perspectives d'investissements sportifs pour le pays. Seul le duo Djibril Diarra - Youssouf Traore, uniquement mu par des intérêts personnels égoïstes, expose son manque de patriotisme. À suivre. Nous reviendrons et en détails sur les cas de malversations financières dont ont été l'objet les deux délinquants des caisses de l'état. Ce ne dont pas des soupçons mais des cas réels de vols de l'argent public qui ont souvent conduit les autorités à vouloir radier le colonel Youssouf Traore et au limogeage de Djibril Diarra des fonctions de DAF du ministère des finances.
Ibrahima Sory Sylla