Entretien avec Christelle Le Chat, co-organisatrice du festival « Sogué Nènè »

by Kolazine / il y a 15 mois / 0 Commentaires
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Dans cet entretien exclusif, nous avons le plaisir de discuter avec Christelle Le Chat, une jeune femme passionnée par la culture africaine. Originaire de la région de Morbihan en Bretagne, Christelle a toujours rêvé de ramener les joyaux culturels qu’elle a découverts en Guinée dans sa propre communauté. Afin de concrétiser son rêve, elle a décidé d’organiser le festival SOGUÉ NÈNÈ à Hennebont, sa ville natale, du 31 août au 2 septembre.

Ce festival, qui marque le début d’une série, met en vedette des artistes ayant de forts liens avec l’Afrique, ainsi que des artistes locaux. L’événement comprendra des performances artistiques ainsi que des conférences visant à encourager la participation active au changement entrepreneurial. Le clou du festival sera dédié au hip-hop et aux cultures urbaines, avec un spectacle co-créé et une session open-mic.

Au cours de cet entretien, nous en apprendrons plus sur la motivation de Christelle à organiser ce festival unique en son genre à Hennebont et sur ses projets futurs, y compris l’organisation de festivals similaires à Conakry.

Bonjour Christelle, présentez-vous s’il vous plaît

Je suis Christelle Le Chat, Mindset Mentor pour artistes et entrepreneurs, directrice de l’entreprise « Sogué Nènè » et co-organisatrice du festival du même nom.

Pourquoi avez-vous choisi cette ville de l’ouest du Morbihan en Bretagne pour organiser le festival SOGUÉ NÈNÈ ? Y a-t-il une histoire derrière cette décision ?

« Il s’agit de ma ville de naissance et depuis que je suis revenue de Conakry en 2009, après y avoir vécu 3 ans et créé là-bas l’association Sogué Nènè, j’ai toujours gardé le rêve de ramener chez moi les joyaux découverts en Guinée. Il semblerait que le moment soit venu ! »

Pouvez-vous nous en dire plus sur la programmation de ce festival ?

« Sogué Nènè était à la base une association œuvrant à Conakry pour le développement et la promotion des cultures urbaines en République de Guinée. C’est donc tout naturellement que des artistes de la old-school tels que Baara-K d’Alkebulan nous rejoignent dans cette aventure. La marque AncÊtre nous fait également l’honneur d’être partenaire et d’habiller tous nos bénévoles. Il y a une soirée spécifiquement dédiée aux cultures urbaines avec des artistes locaux ayant un lien fort avec l’Afrique, mais aussi K-Smile, un artiste sénégalais. Nous souhaitons réellement nourrir les ponts entre la Bretagne et l’Afrique de l’Ouest en matière de culture. Pour le reste de la programmation, il s’agit principalement d’entrepreneurs accompagnés par Sogué Nènè au cours de cette dernière année, qui ont développé une partie artistique dans leur activité et qui sont prêts à venir porter leur message sur scène, alliant art et entrepreneuriat. »

Qu’est-ce qui va se passer concrètement pendant les jours du festival ?

« Lors de la soirée d’ouverture, nous découvrirons la danse de Sogué Nènè créée spécifiquement pour ses 1 an d’existence par Lucie Pifteau, une danseuse talentueuse accompagnée par KristO au piano. Nous dévoilerons aussi au public breton et aux partenaires présents, le projet de La Cité des Apprentis et la manière dont Sogué Nènè intervient à leurs côtés. Des surprises sont attendues à cette occasion.
Les deux premiers jours, nous assisterons à des spectacles et des conférences impactantes avec l’ambition de donner envie au public de devenir pleinement acteur de la transition en cours, de prendre sa place dans la société pour agir ensemble au service d’une société plus juste, plus humaine et solidaire.

Certains festivaliers audacieux seront également accompagnés par une équipe de coachs et de professionnels de la scène à plonger dans un processus de transformation pour co-créer en 48h, un spectacle qui sera présenté lors de la dernière soirée du festival, juste avant l’open-mic qui ouvrira la soirée Hip-Hop/Cultures Urbaines.

Cette édition est sans aucun doute la première d’une longue série avec le désir de pouvoir en réaliser de futures à Conakry. À suivre… »

Entretien réalisé par Sita CAMARA

©SITANEWS, France

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