A’Salfo parle du FEMUA, la Coupe d’Afrique des Nations de la musique

by Kolazine / il y a 19 mois / 0 Commentaires
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Lancé en 2008 par A’Salfo leader du groupe Magic System, La 15e édition du Femua (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo) se déroulera du 25 au 30 avril prochain. Des stars internationales sont annoncées : le Français Booba, le Sénégalais Baaba Maal, le Congolais Ferré Gola et les Ivoiriens Didi B, Roseline Layo… rendez-vous incontournable de la musique africaine, le FEMUA entend se positionner chaque année davantage sur les enjeux de développement économique et social. A quelques jours de l’évènement, Salif Traoré, alias A’Salfo, commissaire général du festival a été interviewé par le Magazine Jeune Afrique. Voici quelques extraits de cet entretien.
A propos du festival
A’Salfo : Le Femua se veut une plateforme de rencontres musicales. Nous invitons les leaders de différents styles musicaux. Booba, dans le rap, est adulé par une partie de la population, comme son poulain Didi B. Avec Ferre Gola, nous convions la rumba, avec Baaba Maal, le mbalax. Nous voulions une édition 2023 encore plus diversifiée.
Les nouveautés
A’Salfo : Nous allons installer, avec nos partenaires, MTN, un village technologique avec un espace de formation aux outils du numérique. Il y aura aussi le lancement d’un pass touristique avec le ministère du Tourisme. Ce pass offrira des réductions pendant plus d’un an dans plusieurs hôtels, restaurants et maquis.
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Le Togo invité d’honneur…
A’Salfo : Le Togo et la Côte d’Ivoire entretiennent des liens d’amitié et de fraternité qui se sont consolidés avec les derniers événements politiques. Le Togo a été un médiateur dans la libération de nos 49 soldats au Mali. En l’invitant, nous voulons renforcer les liens culturels entre nos pays et le remercier.
La Thematique du Festival
A’Salfo : Ce sont des porte-voix. Ils peuvent interpeller et sensibiliser. La crise sanitaire du Covid-19 et celle en Ukraine nous ont montré que nous étions encore dépendants des pays de l’Occident en matière d’alimentation. Nous avions l’impression que toutes les denrées de première nécessité en Afrique venaient d’ailleurs, avec une inflation incroyable. Or notre force, en Afrique, c’est une population composée à 70 % de jeunes.
C’est eux qu’il faut interpeller et informer sur l’entrepreneuriat agricole. L’Afrique doit investir davantage ces enjeux pour éviter une crise alimentaire. Au Femua, nous créons des espaces de rencontre autour de l’évolution de notre secteur agricole en impliquant fortement la jeunesse, en leur offrant des opportunités d’investissement et d’entrepreneuriat.
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