Voici ce qu’il faut savoir sur le Sadfishing ou l’art de pleurer face à la caméra !
Partager sa tristesse sur les réseaux sociaux est la nouvelle tendance. Plusieurs stars comme Arielle T, Adèle, Lizzo… ont déjà partagé leurs pleurs sur les réseaux sociaux. Mais certains influenceurs en abusent. D’où l’expression sadfishing. Qu’est-ce que c’est ? Nous vous en disons plus.
Entre stratégie marketing et authenticité
Les réseaux sociaux ne sont plus seulement utilisés pour faire des envieux en montrant une version idéalisée de sa vie. Les influenceurs et autres célébrités se servent désormais d’un autre moyen pour attirer l’attention : partager leur tristesse sur ces plateformes, qu’elle soit occasionnée par une rupture amoureuse, la perte d’un proche ou une autre raison. Ils n’hésitent plus à se montrer en larmes et sans filtre sur les réseaux sociaux pour créer de l’engagement.
Mais les internautes n’ont pas forcément conscience que les célébrités peuvent partager ces vidéos sciemment, pour leur propre profit, parfois même dans un but marketing. Cette tendance ne date pas d’hier, elle a même un nom : c’est ce qu’on appelle le sadfishing, soit la « pêche à la tristesse ». Il a récemment donné naissance à plusieurs « filtres », notamment le filtre « crying » sur Snapchat.
Un filtre Snapchat transforme vos rires en larmes !
Son concept ? Plus vous souriez à la caméra, plus le filtre déforme votre visage et vous donne l’air malheureux. Il suffit de l’activer pour que l’utilisateur se voie déformé, version triste à souhait. Et plus il rit devant l’écran de son téléphone, plus le filtre fait apparaître son chagrin.
Notons que, le terme sadfishing est attribué à la journaliste américaine Rebecca Reid, qui l’emploie pour la première fois en 2019. Dans sa définition première, il ne s’agit pas tant de mettre en scène sa tristesse pour obtenir de la compassion, mais bien de l’accentuer pour susciter un intérêt et un rendement financier sur les réseaux sociaux.
Mais, le sadfishing n’a pas pour seul objectif d’enrichir les influenceurs digitaux. Il a aussi pour objectif de rappeler à chacun que les réseaux sociaux sont souvent une mise en scène de la réalité.
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