Sandra Werner, manager du korafola N’Faly Kouyaté : « ce que je veux pour la Guinée »
En séjour de travail en Guinée, madame Sandra Werner a rendu visite à notre rédaction. Nous en avons profité pour l’interroger sur ses activités dans le pays. A l’entendre, on voit une allemande devenue guinéenne par amour. Et qui s’investie pour le développement socioculturel de Guinée. Lisez
Bonjour madame !
Bonjour
Présentez- vous à nos lecteurs ?
Je suis SANDRA WERNER, je suis l’Allemande mais je réside en Belgique et je suis très souvent en guinée parce que j’ai beaucoup de Projets ici et mon en guinée c’est Saran Kouyate.
Comment ce nom là est venu ?
Jai été baptisée à Siguiri dans la famille Konkoba par Djétenin Kouyaté. C’est elle qui m’a attribué le nom Saran Kouyaté.
Maintenant parle nous de vos activités en guinée ?
Oui ! Je suis fréquemment en Guinée depuis 2008. J’ai commencée à la fin mes études de journalisme et de la communication à faire une sorte stage ici en guinée. J’ai fais six mois ici, j’ai été à Kankan avec Alhaji Touré pour participer à la construction de la radio Milo FM. C’étaient beaucoup de travail ! Je crois que c’est partir de là que je suis tombée amoureuse de la guinée. Puisque quelques temps après je suis revenue avec un projet d’excursions. Nous avons amené des européens ici en guinée pour une visite culturelle. On leur a donné des cours de musique, de balafon, de chant, de danse. Et pendant trois semaines, on les a fait découvrir la haute guinée. A part ça, nous avons commencé l’organisation du festival intitulé « festi Konkoba ». Tout récemment, on est revenu pour un Project alimentaire qui consistait à faire don de l’eau. Pour ce faire, on a creusé quatre forages en haut guinée pour donner gratuitement de l’eau à la population de Siguiri. C’est suite à cela que nous avons décidé de créer une fondation qui porte le nom de ‘’ N’FALY KOUYATE’’ artiste international.
Pourquoi la fondation porte le nom de N’faly Kouyaté ?
Je travail tout temps avec N’faly Kouyaté, nous avons des projets qu’ont gère ensemble et je trouve que c’est un honneur aussi de dire qu’il y’a une fondation répondant à son nom. C’est une façon d’apporter une lumière à ce que ce grand artiste fait dans l’ombre pour son pays.
Avant qu’on ne continue sur vos activités dans le cadre de l’humanitaire, revenez un peu sur le festival un peu plus en détail.
Le festival s’appelle festi konkoba nous avons. Nous avons fait la première édiction en 2O11 ici en guinée, à Siguiri précisément et ça été un festival concours. Au fait nous avons envies d’encourager les jeunes à se rappeler de leurs racines traditionnelles, à se rappeler des instruments qui existent ici dans le domaine de la musique traditionnelle. C’est un groupe de percussion qui a remporté le prix konkoba en plus de la lauréate honorifique appelée Djéliyinè qui avait quitté Conakry pour l’occasion.
Vos perspectives par rapport au festival
Avant tout, je dois dire que le festival a deux axes : il y’a ce qui se fait ici en guinée et celui qui se fait à Bruxelles. Notre objectif est d’en faire à Bruxelles une plateforme africaine au cœur de l’Europe, qui présente la beauté de l’Afrique, et démontrer qu’il pas n’y a pas que la souffrance dans le continent africain. Donc nous avons envies de montrer à un grand public de là-bas toutes les cultures africaines. Il s’agit d’un festival panafricain des arts, donc on présente non seulement la guinée, mais aussi d’autres pays africains et avec leurs richesses, avec les arts, la musique, les théâtres la peinture etc. …
Vos perspectives au plan humanitaire
La fondation va s’occupée surtout de Project de l’eau, c’est à dire au moins sur les cinq ans à venir, on s’est donnée comme impératif de cherchés activement des fonds pour faire suffisamment de forages en guinée et là on ne va pas se limités en haute guinée. On a commencé par là parce que c’est chez nous, mais on a déjà l’idée d’en faire un peu partout à travers le pays. Pour y arriver, en tant que artistes opérateurs culturels, nous prenons une partie un pourcentage dans nos recettes que nous allons épargnés pour avoir de l’argent pour ces puits. Vous connaissez le prix d’un puits, c’est dans les soixante-dix- jusqu’à quatre-vingt millions de franc guinée. Ce qui demande un temps de récolte. Nous chercherons aussi des partenaires. Nous allons faire ces actions pour encourager d’autres aussi à nous rejoindre. Le deuxième volet est en dehors de l’eau ; ça concerne la promotion et la conservation des instruments en voies de disparition. Il y’a tellement de valeurs ici en guinée mais malheureusement qui commencent à vraiment disparaître.
Est-ce que dans vos démarches vous avez enregistré des difficultés
Oui ! je peux dire qu’on a rencontré même beaucoup de difficultés mais qu’on ne s’est jamais découragés. Je le dis aussi tout suite, vous le savez , quand quelqu’un sort la tête, souvent, au lieu de l’encourager à travaillé on lui tape sur la tête pour qu’il disparaisse. On a compris ça et on fait avec. Un artiste de la qualité de N’FALY KOUYATE qui a le mérite d’être encourager, d’être mis à la place digne de son nom est fatigué par des gens. Il ne mérite pas d’être saboter partout, mais c’est ce qu’on a rencontré ici. Ce n’est pas grave ! On fera ce qu’on peut.
Votre dernier mot Madame
Je crois beaucoup en la jeunesse guinéenne. J’ai rencontrée pas mal de jeune, pendant mon séjour, qui sont très motivé pour changer des choses. Il y’a des jeunes qui s’engages dans la propriété que j’observe régulièrement, il y a d’autres qui s’engage dans la musique etc. Je crois vraiment que l’avenir de ce pays est dans sa jeunesse. Je m’engage, moi-même, à soutenir cette jeunesse et à l’encourager pour que ce pays change petit à petit.
MERCI
GMC