L’artiste Ferguson accepte de chanter pour Donald Trump… à une condition
La chanteuse britannique Rebecca Ferguson pourrait bien se produire à la cérémonie d’investiture de Donald Trump mais il devra accepter la chanson qu’elle a choisie d’interpréter.
Le 20 janvier prochain, le très controversé homme d’affaire new-yorkais Donald Trump sera formellement investi président des Etats-Unis, lors d’une cérémonie qui se tiendra à Washington. Toutefois, cet événement hautement symbolique ne s’annonce pas des plus festifs. Alors que le président Obama avait fait appel aux services d’Aretha Franklin en 2009 et Beyoncé en 2013 pour chanter lors de ses investitures, il semblerait qu’aucune grosse tête d’affiche ne veut prendre le risque de s’associer au président entrant. Pas étonnant, quand on connaît sa politique et ses opinions, très loin des messages rassembleurs des artistes contemporains. Céline Dion, Justin Timberlake, Elton John, et même le nouveau meilleur ami de Trump Kanye West ont tous décliné.
Une chanson contre le racisme
Au final, Jackie Evancho, 16 ans, repérée lors d’une édition d’America’s Got Talent, interprètera l’hymne national. Tandis que la troupe de danseuses The Rockets et le Chœur du Tabernacle mormon seront également de la partie. Pour relever un peu le niveau, le staff de Donald Trump a contacté une chanteuse britannique répondant au nom de Rebecca Ferguson pour être le clou du spectacle. D’origine jamaïcaine, la jeune femme de 30 ans a révélé qu’elle accepterait de chanter pour le futur président à une condition : qu’elle puisse interpréter « Strange Fruit » de Billie Holiday !Un choix qui n’est pas anodin puisque ce classique du blues et de la musique américaine est une protest song, un chant de révolte, contre le racisme aux États-Unis et plus particulièrement contre les lynchages que subissaient les Afro-Américains.
Rebecca s’est expliquée plus en détail sur son choix dans un post sur Twitter.