Pour la presse, l'attentat d'Istanbul montre la division de la société turque

by Kolazine / il y a 96 mois / 0 Commentaires
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En Turquie, on s'en doutait, c'est désormais une certitude, l'organisation Etat islamique est bien derrière l'attaque contre une boîte de nuit d'istanbul durant la nuit du Nouvel An et qui a fait 39 morts. Du côté de l'enquête, une douzaine de personnes ont été interpellées le lundi 2 janvier. L'auteur de l'attentat, lui, est toujours en fuite. Du coup, ce matin, la presse turque s'interroge plutôt sur l'état de la société.
Avec notre correspondant à Istanbul,Alexandre Billette
« Menace sur la laïcité », titre ce matin le quotidien Cumhurriyet, qui revient sur une jeune femme qui a été la cible d’attaque sur les réseaux sociaux, et même interrogée par la police pour avoir, après l’attentat, appellé à lutter contre les forces réactionnaires… « On arrête les jeunes qui protestent contre Daech », s’indigne dans le journal un député de l’opposition. Le journal, qui déplore qu’à l’inverse de Paris au lendemain de l'attentat du Bataclan il n’y a ici, aucune forme de solidarité.
Le quotidien Hürriyet s’en inquiète aussi : « Regardez cet attentat, écrit un éditorialiste, l’Etat islamique ne fait aucune distinction entre Erdogan et l’opposition, entre gauche et droite, entre laïcs et conservateurs, pourquoi devons nous, nous-même nous diviser », écrit-il...
Un pays divisé, même dans la presse progouvernementale mais sous un autre angle, le quotidien Sabah qui s’inquiète aussi des conséquences de l’attentat sur la société turque, « il y a encore dans le pays des militants de Daech qui rôdent et qui veulent nous diviser », écrit le journal.
in rfi

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