Guinée : Salmane Diallo, CNSC-DDG : « Si les caisses sont vides, qui les à vidé ? »

by Kolazine / il y a 107 mois / 0 Commentaires
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Publié il y a peu, le nouveau chronogramme des prochaines élections communales, au centre de toutes les critiques, principalement au niveau de certaines organisations de la société civile. C’est par exemple le cas du CNOSC-DDG, conseil national des organisations de la société, du développement et de la démocratie en Guinée qui s’insurge à cet effet et surtout par rapport au prix du litre à la pompe.

Au cours d’une rencontre ce mercredi avec la presse, Salamane Diallo n’a pas caché son désaccord. Pour lui, le gouvernement guinéen refuse carrément de diminuer le prix du carburant : « Le conseil national des organisations de la société civile pour la démocratie et le développement de la Guinée condamne avec la dernière énergie le gouvernement d’avoir refuser de diminuer catégoriquement le prix du litre d’essence. L’Etat a dit les caisses sont vides, il y a Ebola, tout ça c’est des faux arguments. Il y a des téléphones, les sms etc, ils peuvent récupérer à partir de là. On n’est d’accord si les caisses sont vides, qui a vidé les caisses. »

Faut-il le rappeler, après près d’une semaine de grève générale dite illimitée, les choses ont fini par rentrer dans l’ordre. Gouvernement et syndicat ont fini par souffler dans la même trompette du moins pour l’instant. Ce qui n’a pas été du goût de biens de citoyens et organisations non gouvernementales. C’est le cas de Salamane Diallo qui a qualifié ce protocole d’accord de trahison : « Le CONSC-DDG condamne le comportement de l’assemblée qui compose les élus du peuple. Aujourd’hui, il y a eu le problème de carburant.

L’assemblée nationale, si elle savait qu’elle allait intervenir, elle allait empêcher la grève parce qu’il y a eu préavis de grève et il y a eu l’avis de grève mais ils attendent qu’il ait eu trois, quatre jours de grève qui a joué sur l’économie nationale pour dire de lever la grève sans diminution du prix du carburant.

Derniers et troisième point abordé par le président du CNSC-DDG, la question des élections communales et communautaires en attente. Pour Salamane Diallo, les responsables des partis politiques sont les seuls responsables de cette situation : « Je ne condamne pas la CENI, mais les cadres et de façon générale, les responsables des partis politiques de l’opposition et de la mouvance. Je suis contre la réorganisation des délégations spéciales, c’est des théories ça. »

Autant de questions en suspens auxquelles s’intéressent de nombreuses organisations de la société civiles à l’image du CNOSC-DDG. Autant dire que le débat sur cet aspect est loin d’être clôturé.

Amadou Keita



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