Guinée : Kasmir Diawara : « Sur la question du carburant, il y a plusieurs variantes, le gouvernement refuse la flexibilité. »

by Kolazine / il y a 107 mois / 0 Commentaires
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Quatrième jour de grève générale ce jeudi. Lancé depuis le lundi dernier, Conakry et certaines villes et préfectures de l’intérieur du pays vivent dans une situation pas enviable avec une paralysie des activités économiques. A cela, il faut parler de l’aspect sécuritaire avec des endroits très chauds par moment.

C’est par exemple, certains quartiers de la commune de Ratoma restés très chauds ce jeudi. A savoir : Bambéto, Bomboly et Cosa déjà habitués à ces genres d’événements. Des tires sporadiques se sont fait entendre de temps en temps avec des badauds qui sèment la pagaille à certains endroits isolés. Il faut parler des séries de course-poursuites entre jeunes manifestants et services de sécurités dans les quartiers. Pas de baissés ni de mort n’est encore enregistrés.

Sur l’autoroute Fidel Castro, on assiste à une circulation moins vivante que par le passé mais tout de même existante. L’atmosphère générale, décrit plutôt une baisse des activités Et c’est dans ce contexte qu’une lueur d’espoir semble se profiler à l’horizon pour une éventuelle sortie de crise. Même si la question de la diminution du prix du litre de carburant reste encore en suspend, d’autres points de revendication semble avoir été accepté par le pouvoir de Conakry.

Kasmir Diawara, vice-président de la commission de négociation sur les derniers développements de la situation : « Sur la question du carburant, il y a plusieurs variantes. Le gouvernement refuse la flexibilité. On nous dit d’aller au moins d’Avril mais d’ici à la fin du mois d’Avril le baril va monter, on nous dira qu’on refuse. Ils n’ont pas voulu que ça baisse pendant 10 mois et quand ça va commencer à remonter, on leur dira. Si on nous dit d’attendre encore deux mois, nous allons attendre. »

En attendant, la capitale Conakry vit encore cette grève dont les conséquences commencent à se sentir sur les citoyens qui tiraient déjà le diable par la queue. Pendant combien de temps va-t- encore duré, le temps est le seul à nous édifier. D’ici là, gouvernement et syndicat, chacun ne semble pas fléchir et la solution pourrait pas être pour sitôt.

Amadou Keita



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