Dialogue social : les sages plaident pour un report de la grève, les syndicats demandent à recueillir l’avis de leur base
Conakry : Après la réunion qui s’est ténue le vendredi 5 février dernier par rapport au préavis de grève, l’inter-central syndical (CNTG-USTG), la société civile, la confédération patronale de Guinée, les institutions Républicaines et les sages (confession religieuses et coordinations Régionales), se sont retrouvés ce mercredi 10 février 2016, au même siège du groupe Guicopres, pour continuer le dialogue afin d’aboutir à un compromis entre les parties. A constaté kolazine.com sur place.
Entre autres, l’on note la présence de Hadja Rabiatou Serah Diallo, présidente du conseil économique et social, camarade Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG, Hadja Gnouma Traoré, présidente de la CPEG, Martine Condé, présidente de la Haute Autorité de la Communication, El hadj Mamadou Salif Camara, premier Imam de la grande Mosquée Fayçal, El hadj Sékhouna Soumah, président de la coordination régionale de la Basse Côte et Kerfala Camara (KPC), PDG du Groupe Guicopres, qui en est le principal initiateur.
Les discussions ont duré pendant plus de deux heures entre ces différentes parties. Mais à la fin des débats, les confessions religieuses les coordinations régionales et les sages, ont demandé aux syndicats de reporter la date de grève prévue pour le 15 février prochain, en attendant de trouver une solution idoine.
Mais ce report selon les sages, n’affectera pas la continuation des discussions entre les différentes parties. Car elles se poursuivront jusqu’à la satisfaction des parties pour le seul intérêt de la Nation.
Une proposition que les syndicats n’ont pas repoussée, mais ils demandent de rencontrer leurs bases, pour une réponse aux doléances des sages du pays au plus tard le vendredi 12 février 2016.
Il faut rappeler que les sages comme ils en n’ont l’habitude de le faire, ont entrepris auparavant plusieurs démarches allant dans le sens de trouver une issue favorable, entre le gouvernement et les syndicats à travers la confédération patronale, la société civile et le Conseil Economique et Social.
Espérons que ce cri de cœur sera entendu par l’inter centrale syndicale, afin qu’on ne plonge dans une autre crise qui ne profitera à aucun guinéen. A suivre.
M Samba Bah