COP21 : la Guinée défend sa cause à la réunion de l’ABN

by Kolazine / il y a 109 mois / 0 Commentaires
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L’autorité du Bassin du Niger, l’ABN en abrégé, a présenté ce mercredi 02 Décembre 2015 à la COP21, son plan d’investissement pour la résilience climatique devant les bailleurs de fonds entre autres, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’AFD.
Ce plan d’investissement qui est évalué à hauteur de 3.111 millions d’euro, soit 1.555.500.000.000 de franc CFA, est composé 246 actions prioritaires et il fait face aux risques liés au changement climatique dont ces bassins du Niger sont fortement exposés. Dans ce pic, selon Mme la Ministre de l’eau du Benin, les membres de l’ABN cherchent à défendre entre autres, la mesure, la promotion raisonnée des barrages à but multiple qui tiennent en compte, la réduction des risques de sécheresse et d’inondation, l’amélioration de la sécurité alimentaire et d’inondation, mais aussi l’atténuation des changements climatiques, c'est-à-dire, la fixation du Carbonne par les activités hydro-agricole, mais aussi la réduction de la production d’électricité d’origine faucille, source de grandes émissions de gaz à effet de serre par la promotion des centrales hydroélectriques.
Au cours de cette réunion de plaidoyer face aux investisseurs, notre pays la Guinée n’est pas resté à l’écart. Mme la Ministre de l’environnement, des eaux et forets, Hadja Kadiatou N’Diaye, après qu’elle s’est réjouit de la mise en place de ce PIC, a demandé à ce que son pays soit regardé de façon extraordinaire. « La Guinée a plus de 1000 sources, mais la Guinée n’a pas de moins pour protéger toutes ces sources. Donc nous voulons que la Guinée soit regardée d’une manière extraordinaire, parce que c’est là où le fleuve Niger prend sa source. Si la Guinée est protégée, c’est toute l’Afrique qui est protégée, plus particulièrement, les pays qui sont concernés par le fleuve Niger ». explique madame la Ministre de l’Environnement de la Guinée Conakry.
Avant d’insister sur la réalisation de ce projet qui pourrait sauver les différentes populations africaines des risques du changement climatique. « Il est vrai que nos pays ne sont pas responsables des problèmes posés à l’humanité avant aujourd’hui, mais nous sommes tenus d’initier et de promouvoir des projets, comme c’est le cas d’aujourd’hui. Il faut que ces activités soient réalisées et avoir des solutions de rechange, parce que nos populations sont là ». rappelle Hadja Kadiatou N’Diaye.
Il faut signaler que la Banque mondiale veut financer une partie du montant demandé. « Sur les 3, 1 milliard que vous avez lancé et qui est un programme prioritaire, nous avons l’intention de mettre 450 millions de dollar dans le quel, les premier 150 millions de dollar, vont allés au Mali, qui est entrain de préparer un programme d’éducation des kiriers. » rassure Mr Jamal Chaguir, le vice président de la Banque mondiale.
Par ailleurs, le vice président de la Banque Mondiale informe qu’il va travailler avec d’autres partenaires financiers comme L’AFD, la GTG et le gouvernement hollandais qui finance l’eau, avec les quels, il va organiser une table ronde.
Il faut signaler que, l’autorité du Bassin du Niger (l’ABN) qui est composé de 9 pays notamment, Benin, la Guinée, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Cote D’Ivoire, le Mali, le Niger et le Nigeria, est sortie de réunion avec un lueur d’espoir de voir ce projet financé à un grand pourcentage.
Mamadou Samba Bah : envoyé spécial depuis Paris.

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