La perche : le poème « jeunes de mon pays» d’El hadj Therna Camara
La perche : le poème « jeunes de mon pays» d’El hadj Therna Camara
Connu sous le nom de Therhac, El hadj Therna Camara est un jeune écrivain guinéen en herbe âgé de 24 ans et étudiant en licences 3, lettres modernes à l’université général Lansana Conté de Sonfonia. Il a commencé ses premiers écrits alors qu’il faisait le lycée. Aujourd’hui, il a le manuscrit d’un recueil de poèmes sous sa main dont il cherche un éditeur. L’on vous livre un extrait de ce recueil de poèmes intitulé « jeunes de mon pays» qui colle mieux à l’actualité guinéenne. Liez !
Poème : Jeunes de mon pays
Peuple de guinée Peuple de la misère Peuple de toutes les contraintes suivi par des faux patriotes Famille des enfants révolutionnaires
Toi fan de cette patrie Toi futur de cette nation une nation jamais vue parmi tant de nations Distinguée dans tous les domaines confondus, qu´il soit du bonheur ou du malheur et les souffrances causées par les soit disant fils
Gouverneur de la nation
Toi qui lis ce poème Toi qui écoute le lecteur l´approche de l´élection présidentielle porte à l’horizon sache que tous ces opposants là, sont des guinéens comme ils le crachent dans l’air, mais n’oubli pas qu’ils sont tous des menteurs, des voleurs cravatés sans souci et sans aiguille comme héritage laissé sur leur sol
Ho mes frères et sœurs toi l’émetteur toi le récepteur toi l’amateur de la campagne manipulée par l’argent, contre tes frères et sœurs d’une même nation, d’un même sang et d’une même race Comme on le vois a chaque fois sur la télévision, dans les journaux écrits; les actes réalisés par ces différents conflits politiques, religieux, ethniques dans les pays voisins
Quel soit pour nous, des exemples dynamiques
Car, une nation comme la nôtre ne doit pas être détruite et divisée
Comme la pauvreté, la famine, la souffrance et la manipulation sont devenues pour nous comme un jouèt de cache-cache Mais que l’unité, la solidarité, la justice, la compréhension, et la paix soient notre arbitre
Ho jeune Toi jeune de mon pays Toi racine de cette nation ne suit pas ces malhonnêtes, ces faux guinéens ils ne sont que des barbares, des perroquets Qu’ils sont au pouvoir ou pas ? Leur parole est un déchet sans valeur
Ho mes frères et sœurs Du courage, du courage Je sais que c’est toi le meilleur Toi qui lis ce poème Toi l’écouteur de ce poème N’écoute pas leur parole, suit ton chemin et fait bien ton choix car l’élection passera et elle nous laissera
Toi fan du sud de l’océan atlantique de près ou de loin soit le messager de ce poème pour tes frères et sœurs
En fin, seul ton pays peut applaudir pour ton échec
Le retour de la plume
ETC