Presidence de l’AGEPI: Marco Ibrahim addresse une lettre de protestation à la HAC

by Kolazine / il y a 112 mois / 0 Commentaires
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Conakry, le 18 septembre 2015

Objet : Protestation
A Madame la Présidente de la
Haute Autorité de la Communication
-Conakry – Madame la Présidente,
Dans la journée du jeudi 17 septembre 2015, mon concurrent à la présidence de l’AGEPI, Moussa Iboun Conté, s’est permis d’organiser de manière unilatérale une réunion dans les locaux de l’ENAM, Coléah, commune de Matam à Conakry, au cours de laquelle il s’est fait proclamer président d’un soi-disant bureau exécutif se réclamant de notre association. Ceci, non seulement sans mon aval mais aussi celui de la majorité des membres du bureau provisoire commis à cette tâche pour la circonstance.
Or, à ma souvenance, usant de votre sagesse pour trouver une solution idoine à cette crise vous avez plutôt suggéré aux deux camps protagonistes de s’entendre d’abord sur une liste électorale consensuelle avant de procéder à une élection. Malheureusement mon concurrent a estimé que votre approche n’était pas la bonne et a préféré faire autre chose qui voue aux gémonies tous les efforts que vous déployiez pour la bonne cause.
En apprenant donc cette imposture, je n’ai pas trouvé mieux que de me faire le devoir d’attirer votre haute attention sur le fait que la procédure usitée par Moussa Iboun Conté foule au pied les textes règlementaires de l’AGEPI et enlaidie affreusement la nouvelle image de marque de notre association imprimée par les nouveaux statuts adoptés en Assemblée Générale le samedi 29 août 2015 dans la salle de conférences de la HAC, qui est le lieu traditionnel de tenue des congrès électifs de l’AGEPI.
Permettez-moi, Madame la Présidente, de souligner que mon concurrent, Moussa Iboun Conté, s’est fait proclamer président, à l’issue d’un vote « à main levée » face à un candidat qui n’était que son directeur de campagne, en l’occurrence un certain André Gaston Morel, lors du congrès organisé à la HAC le vendredi 7 août 2015 sous l’égide du Comité de veille mandaté pour élire le bureau sur la base du consensus entériné par les deux candidats au poste de Président, et dont vous avez pris la décision salutaire de suspendre afin que soient refondés de nouveaux statuts devant permettre aux membres de l’AGEPI de tourner définitivement la page de la crise de leadership qui la mine depuis la démission de notre confrère Hassane Kaba.
Par ailleurs, comme le stipule les statuts de l’AGEPI, si congrès devrait avoir lieu, il devait être convoqué par le Secrétaire général ou le Trésorier, en cas de vacance du poste de président. Or, ce n’était pas le cas.
Cette manière de procéder ne favorise point le rassemblement des éditeurs autour de l’essentiel afin de parvenir à un dénouement heureux de la crise et par ricochet de fonder les bases d’une franche collaboration entre membres de l’AGEPI. Elle démontre on ne peut mieux la détermination de mon concurrent à s’éterniser, douze ans après, à la tête d’un organe de l’AGEPI, et certainement à continuer à tourner en bourrique les autres membres de l’association, comme si celle-ci était subitement devenue une structure vouée à un homme providentiel et à ses acolytes.
C’est pour toutes ces raisons que je sollicite humblement qu’il vous plaise, Madame la Présidente, de prendre acte de ma protestation contre ce déshonneur fait à l’AGEPI par mon concurrent, Moussa Iboun Conté, et vous prie de croire en l’expression de ma très haute considération.
Marco Ibrahima Sory Bah
Administrateur Général,

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