Guinée : Choix des membres du CES, des syndicats parlent d’exclusion et de marginalisation

by Kolazine / il y a 113 mois / 0 Commentaires
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A peine installé, le CES conseil économique et social fait l’objet de critiques venant de certaines structures syndicales. Réunie ce mercredi à la maison des journalistes, 7 organisations syndicales ont fait savoir leur position par rapport au choix de certains d’entre eux pour composer cette structure dans sa nouvelle configuration.

Les représentants de ces différentes structures syndicales voulaient, en rencontrant la presse ce mercredi, faire constater des violations procédurales dans le choix de ces personnes pour composer la nouvelle configuration du conseil économique et social.

Les conférenciers, pour convaincre l’auditoire, ont parlé de règlements juridiques tant nationaux qu’internationaux. Yamodou Touré de l’ONSLG explique : « Concernant le conseil économique et social, ce n’est pas habilité à la centrale la plus représentative. Au niveau de ces instances, la représentation se fait à partir des voix de centrales de syndicales. Mais on cherche toujours à ce que toutes les centrales syndicales participent parce que le conseil économique et social assure la coordination de toutes les activités sociales et économiques parce que le rôle des syndicats, c’est aussi ça. »

Les 7 centrales présentes ont exigé à travers une déclaration conjointe, l’annulation de la nouvelle configuration du conseil économique et social. C’est du moins l’avis de Yamoussa Touré, secrétaire général de la CONSATRAG : « Les centrales syndicales signataires de la présente déclaration exigent : le respect intégral des législations nationales et internationales régissant le monde du travail, l’annulation pure et simple de toutes les conclusions issues de cette mascarade. L’équité dans la mise en place de toutes les commissions paritaires tripartites de manière participative et inclusive. La finalisation et la mise en application de la nouvelle grille salariale des agents de l’Etat. »

Ajoutons que ces syndicats ne comptent pas s’arrêter là en portant plainte contre l’Etat guinéen au niveau du bureau international du travail. Raison principale : Violation de la constitution et les statuts internationaux.

Amadou Keita

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