Le stade de Coléah dans un délabrement poussé
La problématique des infrastructures sportives se pose avec acuitté en Guinée, tel est le cas de celui de Coléah. Autrefois pépinière du football guinéen, cette infrastructure est de nos jours un ’’paturage’’du footaball.Personne presque ne veut y jouer .Et pour principale raison, il ne répond plus aux exigences du football moderne.
Ce terrain aménagé lors de la coupe d’Afrique des cadets en 1999 par l’état pour abriter cette prestigieuse compétition, sa pelouse est complètement dégradée pour laisser la place à la poussière en saison sèche et à une quantité impressionnante de boue d’où joueurs et spectateurs sont exposés à tous les risques liés aux maladies respiratoires en cette période de virus Ebola. La tribune est toujours en chantier depuis, plus rien n’a été envisagé pour sa reconstruction. Selon ceux qui pratiquent ce terrain jusqu’à ce jour, aucune réaction en vue de la réhabilitation du stade n’est encore enregistrée aussi ,bien de la part de l’autorité encore moins des responsables des sports
Compte tenu de la situation qui y prévoit, les organisations des compétitions informelles, ou inter quartier sont obligé d’installer des tente en face de la tribune. Rencontré sur les lieux Ousmane Touré ‘’viola’’, un organisateur nous confie « Nous vivons dans une situation lamentable, l’état du terrain nous décourage même pour organiser nos compétitions depuis le passage El Hadj Aboubacar Titi Camara, aucune personne ne s’intéresse à ce stade pour une éventuelle rénovation » , d’ailleurs ces jeunes comptent délocalisé ces matchs dans les rues que de jouer dans cette boue , chose qui pourrait influencer sur la libre circulation .
Ce qui est aussi étonnant et surprenant, c’est qu’aucun projet de reconstruction n’est programmé au moins pour le moment, sur cet état de faite, certains joueurs nous ont confié leurs sentiments, selon eux le ministre des sports qui se sont succédé devraient revoir leur copie pour aider cette jeunesse guinéenne rencontré, à savoir la recouvert ure en gazon synthétique comme le stade annexe et de la mission faite El Hadj Bouba Dinah Sampil.
A nos jours, ce stade est transformé en porcherie, des gargotes ensuite des garagistes occupent de façon anarchique sans aucun entretien adéquat, un fait qui inquiète les jeunes de ce stade comme le dit Alpha Oumar Diallo « je pense que l’état s’est désengagé dans la rénovation de ce bijoux, car depuis on n’a pas vu un responsable du département , a plus forte raison de promettre , or ce temple a livré des talents aux différentes équipes nationales, Fodé Mansaré ; Ismaël Bangoura, Souleymane Youla etc.… » Avant que d’autre ne renchérit Antonio était même venu rénover mais, il n’a pas eu gain de cause,
Une question que l’on se pose est de savoir quand Rusal aménageait les stades de proximité quelle a été la place de ce stade dans tout cela ?
Il est maintenant impératif que les autorités en charge des sports se penchent sur une idée de rénovation du stade de Coléah, dans l’intérêt de la jeunesse guinéenne, en vue de s’épanouir efficacement, car selon les jeunes ce n’est qu’une question de volonté politique pour matérialiser cela ; pour Aboubacar Soumah « ce n’est qu’un refus et on ne peut pas prétendre avoir un bon résultat sans de bonnes infrastructures sportives, il y a qu’en Guinée ou cela tarde à se voir »
Cette situation doit préoccuper les autorités sportives de notre pays, même si d’autres observateurs disent que l’état accorde peu d’intérêt au sport, en citant en exemple le cas du stade de Nongo qui dort toujours sur ces lauréats depuis sa remise officielle le 18 janvier 2012 à l’état guinéen
Même si dans un passé récent le chef de cabinet nous avait confié une déclaration par rapport à ce même stade : « Dans notre plan d'action, nous avons inscrit l'opérationnalisation du Stade de Nongo non seulement dans la perspective de l'organisation de la CAN mais dans le cadre de la multiplication des infrastructures sportives ».