Guinée : Fin de l’intervention de la mission tamarin en Guinée

Arrivée en Guinée il y a plusieurs mois, cette mission française avait pour objectif de prendre en charge le personnel soignant guinéen victime d’Ebola. Ce mardi donc elle a mis fin à son intervention en Guinée et met un termine à sa participation aux efforts de lutte contre cette épidémie qui sévit en Guinée depuis plusieurs mois.
Rappelons qu’elle a travaillé pendant quatre mois de suite au centre au centre de traitement des soignants. Arrivée à la fin de sa mission, elle passe le témoin au nouveau centre de traitement installé à Nongo dans la commune de Ratoma. A l’occasion, plusieurs personnalités du monde la santé se sont retrouvées au CTS à la base aérienne de Conakry Gbessia pour les cérémonies d’Adieu.
A préciser que cette mission, au cours de son intervention a prise en charge 60 patients dont 25 atteints d’Ebola. Le médecin colonel Henri Pierre Bottin, chef de mission Tamarin fait le point de la situation : « Depuis que le CTS a ouvert ses portes en Janvier, tout le personnel soignant qui a été a infecté par le virus Ebola sauf une personne qui a été prise en charge par le CTS. Le CTS a pris en charge à peu près le tiers du personnel soignant qui a été touché de près ou de loin par Ebola. A peu près plus de 200 personnes »
Rappelons que cette mission est arrivée en Guinée alors que le besoin en aide était plus que capital. Pour Bertrand Couchérie, la fin de cette mission n’équivaut pas à la fin de l’intervention française en Guinée : « Si le centre de traitement Ebola pour les soignants ferme ses portes par étape pour autant la fin de la mission de cet détachement marque pas, loin s’en faut, la fin de la mission de soutien et d’entraide de la Guinée dans la lutte contre cette épidémie d’Ebola. La plus forte raison parce que cette épidémie même si elle va sur une tendance de décélération. »
Et en fin, pour le diplomate français, la vigilance et la protection doivent être de mises pour réussir le pari contre cette épidémie qui a fait à ce jour plusieurs victimes. Et pour autant, sa fin n’est toujours pas annoncée.
Amadou Keita