Guinée : Mariam Camara : « Nous demandons au président de la république de mettre un fond du cinéma en place »

Plusieurs hommes et femmes du septième art ont rallié ce lundi la maison des médias à Coleyah. En toile de fond, expliquer aux journalistes les difficultés qui freinent le développement du septième art en Guinéen.
Pour la cause, ils sont venus nombreux, acteurs, producteurs ou promoteurs pour mettre donc les journalistes au bain de leurs difficultés en vue d’une recherche de solution. A l’entame, le président de la coordination des producteurs et réalisateurs guinéens n’a pas caché sa déception au sujet de l’actuel gouvernement. L’actuel ministre de la culture est bien dans le collimateur d’Ibrahima Kaba : « A l’arrivé de ce ministre de la culture, nous avons tous applaudi, pensant que c’est l’homme de la culture, il sera sensible aux problèmes de toute la corporation plus particulièrement le cinéma. Mais regrettons aujourd’hui que ce soit un ministre qui est venu à la recherche de l’argent puisqu’il s’est mis à la disposition du bureau guinéen des droits d’auteurs, l’office national de la cinématographie, c’est un organe qui gère le cinéma en Guinée mais aujourd’hui mais il veut que tout le monde s’affilie au bureau guinéen des droits d’auteurs. »
Pour sa part, Mariam Camara ne va pas sur le dos de la cuillère. Pour elle, rien ne va plus dans le cinéma guinéen, c’est pour quoi elle en appelle au soutien des autorités : « Nous demandons au président de la république d’instruire des juristes pour citer les attributions des deux institutions, de mettre un fond du cinéma en place, on veut une commission. C’est suffisamment dit, on veut récupérer notre cadre cinématographique. »
Tout au long de la rencontre, les hommes de culture ont tour à tour insisté sur les attributions de chacun pour éviter l’amalgame.
Amadou Keita