Romaric KUETE représentant de ADS: " Plus de 30 000 lampadaires prévus dans le pays"
Parmi les priorités du chef de l’Etat Pr. Alpha Condé, figure l’électrification de la Guinée. En plus du projet Kaléta qui n’est plus à démontrer aujourd’hui, il compte doter le pays de plus de 30 milles lampadaires pour un financement issu uniquement du Budget national de développement-BND dont l’exécution est confiée au groupement Africa développement solutions ADS et China Jiangsu international.
Pour voir clair dans cette initiative présidentielle du chef de l’Etat, la rédaction du www.kolazine.com a reçu mardi, 23 juin 2015, Monsieur Romaric KUETE représentant de ADS et China Jiangsu international, partenaire exécutant du projet.Lisez !
www.kolazine.com : veuillez-vous présenter à nos fidèles lecteurs ?
Romaric KUETE : je suis Romaric KUETE ingénieur géni civil, représentant du groupement ADS-Africa developpement solutions et la partie chinoise, CHINA JIANGSU INTERNATIONAL. Le projet dont il s’agit se fait entre ces deux partenaires qui sont convenus d’unir les forces pour un appui à l’initiative présidentielle du professeur Alpha Condé.
Combien de pays sont concernés par le projet ADS ?
Comme vous l’entendez, Africa développement solutions concerne 14 pays africains dont la Guinée. L’entreprise, dans son souci d’agrandir son potentiel à donner beaucoup plus de solutions aux citoyens africains, s’est arrangé à élargir son sens de partenariat. C’est pourquoi, après la Guinée, ce projet prendra le chemin d’autres pays sous le nom de SOLETA accompagné de AKON Ligthing africa. Alors, le projet AKON ligting africa regorge ce premier volet de lampadaires qui commence en Guinée avec pour but d’accompagner les idées présidentielles de développement dont la 1ère phase, financé par l’entreprise sera par après remboursée par les Etats partenaires.
Pour le cas précis de la Guinée, combien de villes sont concernées par ce projet que vous pilotez ?
Particulièrement, nous visons à implanter 30milles lampadaires en République de Guinée. Les 304 communautés rurales de développement sont toutes concernées ainsi que les 33 préfectures du pays et la zone spéciale de Conakry dont les travaux avancent d’ailleurs à grands pas.
Pour combien de temps doit durer ce projet ?
Pratiquement au départ, ce projet était prévu pour une durée de 18 mois dans les termes de références, mais compte tenu du fait qu’on n’a voulu qu’il ne traine pas, on sait dit que pour un premier temps, il n’y en avait pas trop de main d’œuvre qualifiée comme maintenant pour cela, nos avons promis à l’Etat de lui restituer pour 07 mois de janvier à juillet.
Quelques difficultés sont- elles rencontrées au courant de votre travail?
Nos travaux parfois sont source d’embouteillages. Lorsque nos agents sont sur le terrain pour implantation pendant la journée. Avec ça, nous ne pouvons aussi pas installer les lampadaires la nuit craignant tout naturellement qu’il ne nous arrive des accidents car, la nuit, il y a de ces véhicules qui roulent en vitesse. Cette mesure sécuritaire intéresse nos agents mais, aussi des piétons qui traversent les routes.
Dites-nous, qui de AKON et de l’Etat guinéen finance ce méga projet d’électrification ?
Bien sûre que AKON fait partie de ce que nous faisons comme engagement mais, ce présent projet de lampadaires est un financement unique du Budget national de développement de la Guinée. Le voyage de l’artiste en Guinée jusque sur les iles, était de partager à certaines familles des kits domestiques d’électrification. C’est pourquoi après les panneaux solaires, nous devons voir avec le gouvernement comment procéder à cet autre volet de lampadaires domestique.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que ce projet est temporaire quand on sait que beaucoup de panneaux sont installés en Guinée mais, par manque d’entretien, ils n’ont pas pu survivre longtemps, échapperez vous à cette réalité ?
Nous dirons que l’expérience a donné raison à plusieurs techniciens. Dans la première phase d’implantation des lampadaires, l’Etat n’avait pas encore tenu compte d’un certain nombre de chose. Au jour d’aujourd’hui, sous sommes en synergie avec le ministère de l’Energie, ainsi que l’administration du contrôle des grands projets, dans le but de pérenniser ces infrastructures.
Il faut donc pour un projet de ce genre, dès six mois, commencer à entretenir ce qui est déjà fait sinon, avec seulement la fumée des véhicules et de la poussière qui se déposent, les panneaux pourront empêcher ces lampes à obtenir des rayons solaires. Il faut donc une structure qui s’occupe de façon préventive de l’entretien et ensuite une autre qui doit s’occuper de façon régulière à regeler des pannes techniques qui peuvent surgir.
A cet effet, nous recruterons et formerons des jeunes qui vont pouvoir s’occuper de ces lampadaires. Ce programme de formation fait partie intégrante de ce projet.
En termes de main d’œuvre locale, combien d’ouvriers avez-vous ?
Dans un 1er temps, nous avons voulu que ce projet soit une intention participative, qu’elle soit une activité de la population guinéenne. Nous vos fait un premier recrutement sous forme de teste pour des emplois directs.
Lorsque nous arrivons dans les localités, nous recrutons la main d’ouvre locale avec nos équipes. Une façon pour nous de transférer de la technologie le plus loin possible. Pour les emplois directs, nous avons environ 320 salariés, pour les emplois indirects, nous possédons 93 personnes par préfecture. Ce qui fait au total: 33x93 qui donne 3.069 employés indirects.
Nous faisons de telle sorte que la population bénéficie et du financement et du courant que génère ce projet en même temps.
Votre mot de la fin ?
Je dirai que le président guinéen Alpha Condé a fait de l’électrification de la Guinée, une des priorités de son mandant. Que l’on sache encore que ce projet est uniquement issu du budget national de développement. Je demanderai à tout guinéen de prendre soin de ces édifices qui sont des publics précieux.
Merci de nous recevoir
Tout le plaisir a été pour moi.
Entretien réalisé par Daouda taban Sylla et SAC