Djéli moussa Condé : le RFI talent

by Kolazine / il y a 115 mois / 0 Commentaires
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Le griot urbain, Djeli Moussa Condé passe depuis des jours sur les antennes de France 24 comme le RFI talent. Cet artiste originaire de la Guinée Conakry vient de sortir un nouvel album intitulé « Womama », une expression de la langue vernaculaire soussou, qui se traduit en français bonsoir.
Ce deuxième album du griot urbain, est une sorte d’hommage à l’Afrique en général, mais particulièrement à son pays d’origine la Guinée. Il a été réalisé par le français Vincent Lassalle et interprété par les musiciens du Djeli’s band, le bassiste Jouni Isoherranen, le flûtiste Renaud Tenoux et le percussionniste Vincent Lassalle.
Cette œuvre connait aussi la participation de quelques musiciens de talent notamment, Guimba Kouyaté à la guitare et Kandet Dioubaté aux chœurs.
Il faut rappeler qu’avec cet album, Djeli Moussa montre à nouveau sa maturité en tant que chanteur, tellement le répertoire est riche.
(Voire sa biographie en bas, in RFI)
Né en Guinée-Conakry dans une famille de griots, Djeli apprend très jeune l’art du chant et de la kora, en particulier avec le maître Lamine Sissoko. Il part ensuite à l’aventure à travers l’Afrique de l’Ouest. Repéré par Souleymane Koly à Abidjan, il rejoint l’ensemble Kotéba, participant à de prestigieuses tournées internationales de 1989 à 1993 en composant notamment quatre morceaux pour Waramba, le premier opéra mandingue, primé au festival d’Avignon en 1993. Cette même année, Djeli s’installe à Paris et entreprend de nombreuses collaborations avec la crème de la musique africaine : Manu Dibango (Wakafrica), Salif Keïta, Richard Bona (Kalaban koro), Mory Kante, Alpha Blondy, Cesaria Evora, Hank Jones, Cheick Tidiane Seck (Sarala), Sekouba Bambino (Le destin, Sinikan...), Mangala (réexpédition), Amy Koïta.
Djeli participe également à de nombreux concerts de soutien (Secours Populaire, Unesco, Musiciens sans frontières...). En 1998, il est sollicité pour le Festival ‘Voix du Monde’ à Rio. En 2002, Djeli fait la connaissance de Janice De Rosa, la diva américaine de la soul et de cette rencontre naît l’album Aduna. Il enregistre également les Comptines et berceuses du baobab avec Paul Mindy, célèbre percussionniste brésilien. En 2010, il rencontre Vincent Lassalle qui lui propose de réaliser son album. Sorti en 2012, simplement intitulé Djeli et entièrement enregistré à Ménilmontant, son quartier de prédilection, le CD est très bien accueilli par la presse et le public, et donne lieu à plus d’une centaine de concerts à travers le monde entre 2012 et 2014. C’est justement sur les routes, pendant les tournées, que Djeli écrit l’essentiel de ce nouveau répertoire imprégné de l’énergie et du cosmopolitisme de ses musiciens.
Samba Marco

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