Sport Foot : Rencontre avec Kanfori Lappé Bangoura, entraineur national
Fraichement rentré de l’Europe d’où il était pour une formation, Kanfori Lappé Bangoura, entraineur national et entraineur du Horoya AC de Matam, nous a reçu pour nous parler de son parcours en clubs et en équipe nationale
Présentez vous à nos lecteurs ?
Je suis Kanfori Lappé Bangoura, entraineur de l’équipe locale guinéenne et entraineur du Horoya AC de Matam.
Parlez nous de votre carrière d’entraineur
Outre ma carrière informelle dans laquelle je me suis fait remarquer, tout a débuté en 1990 comme entraineur assistant au Hafia de Conakry. En 1991 j’ai coaché l’olympique en 1991, l’olympique que j’ai fait monté en ligue 1. En 1994, j’ai été recruté par le Horoya, cette année j’ai fait le double champion et la coupe nationale en 1995 avec cette équipe. Ensuite en 1996, les militaires m’ont recruté, résultats, une coupe nationale mais également ont a perdu la finale de la coupe d’Afrique militaire contre l’Egypte. La Guinée néanmoins a été demi- finaliste de la coupe du monde militaire en 1997 en Iran. J’ai effectué mon premier passage au Baraka en 1999, l’avènement de Satellite en 2001, là aussi j’ai obtenu trois titres de champion, 4 trophées de la coupe du feu président Lansana Conté appelé russal (2001, 2002,2003). Bouba Sampil m’a séduit en 2005, après le COK de Boké qui a joué la finale de la coupe nationale en 2006. L’a s Kaloum, j’ai eu le titre et la super coupe, éliminé prématurément par l’ Aseec Mimosa, j’ai signé mon retour au Horoya pour la deuxième fois comme vice-champion. On est allé prendre le trophée de l’UFOA face à l’Ashlem de Dakar, après avoir éliminé Nbour. De là, un autre contrat, cette fois-ci avec Amadou Diaby à la tête de Baraka, Atletico de Coleyah a suivi avant de revenir pour la troisième fois au Horoya avec Antonio Souaré. De ce retour, j’ai réalisé trois titres de suite (2011, 2012, 2013), deux coupes nationales (2013 et 2104) et deux super coupe (2012 et 2013)
Que peut-on retenir de Kanfori Lappé Bnagoura en équipe nationale ?
Depuis 1995, j’ai été assistant à Cherif Souleymane avec la génération de Pascal Feindouno qui finalement est devenu l’ossature de l’équipe nationale par après avant de prendre les équipes juniors. Maintenant, je dirige le syli local.
Aujourd’hui qu’est qu’il faut pour les clubs guinéens pour rivaliser avec les grands du continent ?
Je pense que les clubs guinéens commencent à bouger sur le plan de l’effectif, aussi la rémunération est bonne à quelques endroits, pour être comme les autres, ça demande la concentration des présidents de clubs. L’équipe, c’est le staff. Ces mécènes mettent énormément de l’argent mais c’est une parfaite organisation qui reste autour de ces clubs, pour aspirer à un bon rendement, sinon, notre championnat est devenu la plus convoitée de la sous région. C’est pourquoi, les joueurs des pays voisins viennent jouer ici. L’équipe doit être isolée pour permettre à l’entraineur de bien travailler. C’est pour quoi au Horoya la mise de synthétique pour nous à Dubreka fera une bonne chose pour la préparation de l’équipe. Au-delà là du staff, les journalistes ont leur place pour relayer les informations.
Pensez vous que le football guinéen pourra évoluer avec seulement les deux ligues 1 et 2 ?
C’est en ce sens que je salu une fois encore Antonio Souaré avec ces réalisations de Dubreka. Des réalisations qui permettront à la guinée de ne plus partir recruter ailleurs. Mettre un terrain synthétique va ouvrir une autre image du football chez nous car, c’est grâce à lui que les étrangers ont pris à l’assaut le championnat guinéen à travers un salaire consistant, avant les guinéens partaient vers les voisins mais maintenant c’est le contraire avec le traitement de haut niveaux, regardez aujourd’hui l’animation de ces équipes, c’est vraiment bien grâce aux mécènes le publics regagnent encore les stades.
Amadou Labaya Camara
664748489