Visite de terrain : l’étape de la forêt de Kissosso

Après avoir parcouru cette forêt, vu et touché du doigt de l’état actuel des choses dans la forêt de Kissosso , nous avons, très malheureusement, constaté les mêmes réalités regrettables qui se sont déroulées sur cet autre site touristique de la capitale guinéenne, Dabompa. Si seulement si, ce site de Kissosso avait été préparé ou bien élaboré à cet effet depuis la nuit des temps, il devrait être le phare des sites touristiques de Conakry voire même de la Guinée.
Mais, le constat sur le terrain est alarmant et écœurant. On ne se rendra même pas compte que cette forêt se trouve dans une capitale, comme Conakry. Et nous allons montrer, toutes les images prises sur les lieux, afin d’interpeler, de nouveau, les cadres du ministère de l’Environnement, afin de doubler d’ardeur pour la sauvegarde de cette forêt d’ENTA.
Et sur le site, quelle ressemblance, quel comportement de la part des citoyens riverains, quel constat et quels dégâts? Sur le champ et sur toutes les lignes, la forêt de Kissosso, tout comme celle de Dabompa, a été, d’une manière générale, après d’âpres implications des citoyens, pillée de sa faune et de sa flore. Ainsi, comme dans le premier cas, si ce site de Kissosso avait une bonne protection après la première République, il devrait être l’un des meilleurs sites touristiques de la Conakry ou du moins, de notre pays. Parce qu’il est situé dans un endroit idéal pour la vue d’ensemble des étrangers. Mais, cette forêt n’a jamais été protégée, ni considérée comme étant un lieu sacré pour la survie des êtres vivant en son sein. Donc, elle présente aujourd’hui la trace de toutes les actions destructives subies, au point qu’elle n’a plus les qualités recherchées pour des sites touristiques du moment.
Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp du ministère de l’Environnement, pour non seulement aménager cette forêt pour des fins touristiques, mais aussi et surtout, reboiser quotidiennement des lieux, afin de lui restituer son paysage forestier naturel, pour la survie de sa faune et de sa flore.
mamady sidibé