Ile de Kassa : des femmes en liesse avec leurs instruments de pêche
Le Président de la République, le Pr Alpha Condé a visité l’île de Kassa le samedi 25 Octobre 2014, en compagnie de plusieurs personnalités, pour la sensibilisation de ses populations contre la fièvre hémorragique Ebola, mais aussi, il a procédé le lancement officiel des activités de l’ONG ‘‘Isolons Ebola’’ du PDG du Groupe GUICOPRESS, Kerfala Camara ‘’KPC’’ et le lancement du projet ‘‘Light in Africa’’ d’Akon. C’est une visite qui a été une réussite totale. Parce que des habitants de cette localité touristique ont réservé un accueil chaleureux au Président Alpha Condé et son hôte. Ils sont massivement sortis pour manifester leur joie à travers des danses forchloriques qu’ils ont organisé pour la circonstance. Des femmes en liesse avec leurs instruments de pêche comme en témoigne l’image ci-dessus. Et, des instruments qu’elles ont en mains, sont des filets de pêche traditionnelle qui traduisent largement leur joie, mais aussi l’activité principale que des femmes de Kassa. Ce sont des matériels qu’elles utilisent pour pêcher au bord de la mer ou du marigot.
Matou Bangoura, une des habitantes de l’île de Kassa explique le rôle de ses instruments de pêche en ces termes : « Depuis le temps de nos ancêtres, des habitants de l’île de Kassa pêchent des poissons à l’aide de ces instruments. C’est une vieille tradition que nous suivons jusqu’à présent. C’est au bord de la mer et surtout dans des grottes que nous pêchons des poissons et autres produits de la mer pour nourrir nos familles. Il faut savoir que ce ne sont pas seulement des femmes qui pêchent avec ces instruments, des hommes en font autant ».
Aujourd’hui, il est à signer que ces femmes rencontrent beaucoup de difficultés pour pratiquer cette activité. Raison pour laquelle, Mme Mariama Sylla, a demandé une assistance auprès des autorités. «Nous voulons que les autorités nous aident pour avoir une maison de séchage de poissons, des filets mais aussi des pirogues afin de lutter contre la pauvreté dans nos milieux ».
mamady sidibé