Mairie de Matoto : Portrait de Souleymane Magassouba, candidat potentiel

by Kolazine / il y a 85 mois / 0 Commentaires
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Du haut de ses Trente-cinq ans et de ses 1, 85 m, Mouloukou Souleymane Magassouba, est un jeune homme au physique imposant. Homme d’influence multi-diplômé, il veut passer de l’ombre à la lumière de l’action politique. Pour un premier essai, il vise la mairie de Matoto. A croire qu’il regroupe délicatement et surement toutes les chances de son côté.
Fils d’un ancien colonel diplomate de carrière, petit-fils d’un ancien général qui a dirigé sur les champs de bataille à travers l’Afrique, neveu d’un capitaine et de plusieurs officiers et sous-officiers de l’armée guinéenne, celui qu’on appelle affectueusement ‘’Magas’’ aurait pu être aussi dans les rangs des forces de défense et de sécurité. Mais, très tôt, il comprendra qu’il est fait pour se battre sur un autre front, celui de la politique. Et, il s’est forgé cette conviction naturellement.
Déjà, au collège Sangoyah et au lycée ‘’La providence’’ en son temps, Magas était une célébrité rarissime, défenseur invétéré du droit des élèves. Il en était de même dans la commune de Matoto. Solidaire aux personnes en détresse, sensible aux problèmes de son prochain, toujours présent à des rencontres de haut de haut niveau portant sur l’avenir de la jeunesse, souriant même en période de tristesse, il s’est vu attribué le rôle de porte-parole de la 43ème promotion de l’université Sonfonia. D’où il sort avec une maitrise en économie. Ensuite, son amour pour le bien être des humains le conduit à décrocher un master au centre d’étude et de recherche en environ (CERE) de Gamal Abdel Nasser, une filiale de l’université l’UQAM (université québécoise de Montréal).
Aujourd’hui, marié et père de trois garçons, fonctionnaire en service au cabinet du département de l’énergie et consultant sur le profil migratoire de la Guinée au compte d’ALTAI, un cabinet international dont le siège africain se trouve à Nairobi, Mouloukou Souleymane est aussi commissaire à l’environnement d’APROCIS, l’association pour la promotion de la citoyenneté.
L’homme qui séduit par sa fraîcheur, ses initiatives et son dynamisme est un grand pédagogue pour avoir été professeur d’économie politique. Il s’illustre par sa verve déconcertante pour les habitués à la langue de bois. Son langage apparaît à certains observateurs comme un discours novateur et considéré par d’autres comme une thématique originale dans le paysage politique de la Guinée Nouvelle. IL déteste la médiocrité, rejette l’injustice et le non-respect de la chose publique. Et, par-dessus-tout il croie que le changement passe par la jeunesse. Une jeunesse qu’il mobilise progressivement mais fortement autour des idées de développement de la commune de Matoto.
Devenu l’idole d’une jeunesse guinéenne en mal de héros et d’espérance politique, Souleymane Magassouba vise d’abord la mairie de Matoto. Il vit dans cette banlieue de Conakry depuis son arrivé de la Belgrade, ville qui la vu naître, alors que son père servait à l’ambassade. Un nombre important de jeunes gens de la localité lui reconnait une qualité essentielle : c’est un leader-né, doté d’une capacité managériale notoire. Et partout (quartiers et secteurs) où il a émis son intention politique, il a été rassuré d’un soutien inconditionnel.
Politiquement, Magas ne se reconnait plus dans la multitude de courants qui « ravagent » le pays. Qu’il s’agisse du RPG pour lequel il s’est battu contre vents et marées sous plusieurs cieux, du GRUP de Papa Koli qui lui a fait des yeux doux ou encore de la FNC qui avait tenté de le copté à un moment donné.
A présent il veut incarner le politique guinéen model, dépourvu de toute considération ethnique ou régionaliste, tourné vers une guinée qui profite à tous les guinéens de toute sensibilité confondue.
Le collège de ‘’jeunes conscients’’ qui entend le conduire d’abord à la tête de la commune de Matoto reconnait que les élections communales sont encore loin. « Mais quoi de mieux que de se préparer pendant qu’il est temps », déclare un militant du mouvement pour l’élection de Magas. Mouloukou Souleymane est convaincu d’une chose : la bataille ne sera pas du tout aisée. Mais, dit-il tout en souriant, c’est dans des grandes situations que se révèlent les grands hommes. En attendant, il observe l’agitation des uns et des autres avec un sourire amusé, teinté de confiance
Gilles Mory Condé







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