La perche : Lezla, un talent de la dance hall guinéenne De son vrai nom CAMARA Ibrahima Sory Dit « LEZLA », est l’un des jeunes talentueux de la musique urbaine de Guinée notamment, de la dance hall. Né en 1996 à Conakry, plus précisément à Hafia, l’un des quartiers les plus artistiques de Conakry qui a vu naitre des artistes de grande renommé tels que, Takana zion, Abdoul jabbar, Steeve one looks pour ne citer que ceux-là. Lazla a commencé la musique dans les années 2004-2005 au sein d’un groupe appelé Fantôme Sacré. Très passionné par cet art et soucieux de maitriser les notes musicales, le jeune intégrera une chorale à l’église Alléluia de Belle-vue où il va acquérir beaucoup d’expériences en la matière. Dès lors, il décidera d’évoluer en solo tout en restant fidèle à son style. Certains voient en lui le feeling d’Admiral-T, ou encore de Singleton, considéré comme la machine de la dance hall guinéenne. Lezla est aujourd’hui très apprécié par le public, bien qu’il cherche encore un producteur pour l’enregistrement de son tout premier album. Samba Marco Bah Mamadou 22 avr. (Il y a 2 jours) À fatousayondial., moi, yamoussa89 Musique: l'artiste Monique Séka à la Jatée L’artiste ivoirienne, Monique Séka est encore à Conakry. Arrivée il y’a quelques semaines dans le cadre de son soutien à la Guinée dans la lutte contre la fièvre à virus Ebola, la star ivoirienne a reçu tous les honneurs dus à son rang hier, dimanche à la jétée où l’orchestre de Yakhoumba Sékou anime tous les weekends. Très réconfortée de cette marque de sympathie, Monique Séka a mis l’occasion à profit pour faire quelques minutes de prestation avec la nouvelle génération de Yakhoumba Sékou Camara. Sa célèbre chanson « Missounwa », qu’elle a d’ailleurs entonnée pour la circonstance, a été hautement appréciée par le public. Vue que c’est un morceau qui à l’époque, avait bercé plus d’un guinéens. Il faut rappeler que Monique Séka avait rendu un vibrant hommage à feu Ali Badara Diakité (ABD), le célèbre animateur guinéen à l’époque, à travers lequel, elle a été bien révélée des mélomanes de Conakry. Monique Séka dit qu’elle aime bien la Guinée. Samba Marco Bah Mamadou 10:17 (Il y a 23 heures) À fatousayondial., moi, yamoussa89 Conakry : lancement officiel de la production d’un manuel de guide de la filière musique Le réseau des journalistes et managers d’artistes de Guinée en abrégé (REMAG) vient de lancer officiellement la production de 5 mille exemplaires d’un manuel de guide de la filière musique. La cérémonie s’est déroulée ce mardi 22 Avril 2015 au GHI Novotel en présence de madame Domani Doré, Ministre des sports en même temps marraine du REMAG, de certains artistes notamment, la diva Binta laly Sow, Kerfalla Kanté et Ansoumane Camara Petit Condé, mais également des journalistes de la presse publique et privée. Selon Aly Bongo Léno, le changé de Communication du REMAG, la production de ce manuel à pour objectif de faciliter l’accès rapide aux artistes guinéens par des différents promoteurs qu’ils soient d’ici et d’ailleurs « nous avons constaté que lorsqu’un promoteur a besoin d’un artiste, il rencontre toutes les difficultés du monde pour renter en contact avec lui. Souvent le promoteur passe plus coup de fil avant de l’atteindre, c’est donc dans ce cadre que nous avons bien voulu produire ce manuel où on pourra retrouver le contact de beaucoup d’artistes à travers leurs managers » explique Ali Léno. Il faut rappeler que c’est une démarche qui a été saluée par l’assistance vu que cela participerait au développement de la culture guinéenne via la musique et au rayonnement de ses artistes. Il faut rappeler que le REMAG demande l’assistance de tous les mécènes pour leur facilité la production de manuel. Samba Marco

by Kolazine / il y a 109 mois / 0 Commentaires
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La Guinée est un pays situé dans la partie ouest du continent africain, aux potentialités agricoles et minières considérables dont l’exploitation requiert d’importantes ressources humaines qualifiées et opérationnelles. Conscientes de cette réalité, les nouvelles autorités de la troisième République ne lésinent pas sur les moyens pour rehausser le niveau de formation notamment dans les structures d’Enseignements technique, professionnel, Supérieur et de la recherche scientifique. Aujourd’hui, ces secteurs clés de la vie socioéconomique du pays sont en train de faire peau neuve. En témoignent les acquis et les perspectives qui rassurent plus d’un Guinéen.
Ministère de l’Emploi, du Travail, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle
Soucieux de relever le défi auquel se trouve confronté le secteur éducatif, le ministre Albert Damantang Camara et son équipe, abattent un travail de titan sur le terrain. C’est dans cette logique que des ateliers et autres centres de formations pratiques abandonnés à eux-mêmes ou transformés par endroit en magasins de stockage des marchandises de tiers commerçants ou simplement en maison d’habitation pour des enseignants ou étudiants ont été réquisitionnés et mis en valeur.
Pour joindre la théorie à la pratique, le département s’est donné pour mission première la rénovation et l’équipement de ces centres de formation professionnelle.
C’est ainsi que plusieurs centres de formation professionnelle ont étérénovés : Bordo à Kankan –qui n’a pas connu de travaux depuis 1968-, ENSAC à Donka, CEPERTAM dans la commune de Ratoma, Lambanyi, Matoto, ENAE KOBA, ENAE TOLO à Mamou ont été restaurés. En partenariat avec l’ONG Suisse ASF (Apprentissage Sans Frontières), le département a mis à la disposition de l’ENPT, 25 ordinateurs, 25 autres à l’ENAM et 10 à l’ENSAC. Au-delà de ce partenariat, le ministère a équipé une salle informatique au CNPG avec 30 unités.
Hausse constante de l’effectif
Des réalisations qui s’allongeront avec le bouclage du Financement de six écoles professionnelles avec le Fonds Saoudien et la Banque Islamique de Développement. Le démarrage des travaux est annoncé au cours de cette année 2015. Une aubaine pour la Guinée qui n’a plus construit de Centre de formation dédié au génie depuis 1983.
En attendant la fin de la construction de ces six centres, ceux qui y sont déjà rénovés ont permis d’obtenir des indicateurs majeurs dans ce secteur technique et professionnel. Aujourd’hui, l’effectif total des apprenants inscrits dans les institutions de formation technique et professionnelle est passé de 23 260 en 2010 à 56 382 en 2013. Ce qui donne en moyenne l’évolution du nombre d’apprenants dans les écoles professionnelles de plus de 30% par an pour la période précédant 2010 à plus de 75% par an depuis 2011.
Ce qui témoigne de l’intérêt, de plus en plus de jeunes, à l’apprentissage d’un métier. A titre illustratif, les effectifs des candidats à l’entrée dans une école professionnelle étaient de 3 506 en 2010, de 5 598 en 2011, de 15 850 en 2012 et de 17 675 en 2013. Cinq (5) fois plus de candidats en 3 ans.
De la gouvernance éducative
Au niveau de la gouvernance du système de formation professionnelle beaucoup d’efforts ont été fournis par le gouvernement à travers ce département que le porte-parole du gouvernement dirige. Au nombre des initiatives, on peut énumérer : l’élaboration d’une lettre de Politique de Développement de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (LPD/ EETFP), la réalisation d’un annuaire statistique, la poursuite de la tenue des conventions des Chefs d’établissements d’ETFP. Et pour la première fois, le ministère se dote d’un manuel de procédure de gestion administrative, pédagogique et financière en vue d’une amélioration de la gouvernance des écoles. A ces innovations, s’ajoutent la mise en place de Conseils d’établissements, l’immatriculation des nouveaux apprenants afin de réduire les inscriptions frauduleuses et la réglementation et l’harmonisation des frais d’inscription des apprenants. Pour que rien n’y manque, le département a instauré une bourse incitative pour les élèves-maîtres des ENI en vue de pallier le manque d’attractivité du métier d’instituteur en Guinée.
266 688 emplois créés et garantis par un nouveau code
Que dire de l’Emploi & du Travail ? L’Enquête Spécifique sur l’Emploi et le Travail Décent (Financée par le PNUD du 26 novembre au 20 décembre 2012) a estimé que le nombre d’emplois créés en Guinée, au cours de la période de 2010-2012, est de 266 688 dont 160 583 dans la capitale Conakry et 106 105 dans les autres villes. Pour rehausser ce nombre, le gouvernement d’Alpha Condé a organisé- une première- Salon de l’Emploi dédié à la diaspora à Paris et Construit, là aussi une première fois en Guinée, de la Maison de l’Emploi et des Compétences. Un espace entièrement dédié à l’accompagnement des demandeurs d’emploi.
L’adoption d’un nouveau Code du Travail (l’ancien datait de 1985) conforme aux normes internationales et plus protecteur des travailleurs guinéens et la réforme de la réglementation relative au travail des étrangers en Guinée clôturent les innovations du Ministère de l’Emploi, du Travail, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle sous le magistère du Président Alpha Condé.
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Cette sommité du système éducatif guinéen n’a pas été laissée pour compte par le Pr. Alpha Condé et son gouvernement. Des acquis sont nombreux ainsi que des perspectives pour la qualification des enseignements et l’amélioration de la cherche scientifique dans presque que tous les domaines de la vie.
Ouverture de trois écoles doctorales
Dans le cadre de la gouvernance du système de la formation supérieure, l’Etat guinéen a promulgué les décrets 061 et 062 qui consacrent l’autonomie administrative, académique et financière des institutions d’enseignement et de recherche et finalisé- dans ce sens- la proposition des membres des conseils d’Administration de ces institutions. L’institution de la Conférence des Enseignants et Chercheurs de Rang Magistral (CECRAM) et la création de l’espace Numérique Universitaire et Scolaire (ENUS) ont permis l’ouverture de trois écoles doctorales en Guinée.
Du recensement biométrique des étudiants
Le lancement de l’opération de recensement biométrique de l’ensemble des étudiants guinéens et étrangers vivant en Guinée. Cette opération devrait se solder par un assainissement définitif du fichier de l’enseignement supérieur pour une gestion efficiente du programme académique, pour le plus grand bien du système éducatif. Surtout quand on sait que l’Etat guinéen engage chaque année 90 milliards de francs guinéens, simplement dans l’entretien des étudiants dans les 16 établissements publics et 34 écoles privés dispatchés dans les quatre régions naturelles du pays et dans la zone spéciale de Conakry.
De nouvelles infrastructures
Du point de vue infrastructurel, l’Etat a achevé la rénovation complète de l’Institut Pasteur de Guinée à Kindia et construit les infrastructures d’études dans les préfectures de Boké, Mamou, Labé, Dalaba et Faranah.
Au niveau médical, les travaux des chercheurs guinéens ont permis de mettre sur le marché international d’un phytomédicament pour le traitement de l’hypertension artérielle. D’autres phytomédicaments sont en essai clinique avancé pour le traitement du paludisme, du diabète et du cancer.
Par le génie des chercheurs, les matériaux de construction sont fabriqués à partir des boues rouges de Fria.
Des perspectives dans ce secteur sont prometteuses. Puisque, très prochainement, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique attend de réceptionner six amphis à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, aux centres universitaires de Kindia et Labé, l’ISSMV de Dalaba et l’ISMG de Boké. Et la réception des laboratoires et autres infrastructures à l’ISSAV de Faranah.
Dans l’extension des institutions d’enseignement supérieur, deux facultés dont les premières pierres ont été posées verront le jour, également, les mois à venir. Il s’agit des facultés des sciences de la nature à Bordo, préfecture de Kankan et celle des Sciences et Sciences Sociales à Labé.
A la demande du Président de la République Alpha Condé- soucieux de la santé de ses compatriotes- un Institut Pasteur de Guinée sera construit grâce à la coopération française pour renforcer la capacité de recherche et de formation en épidémiologie et virologie. Dans cette optique, la Fédération de Russie va construire au sein de l’Institut Supérieur de Biologie Appliquée « Néné KalyCondetto » à Kindia, un Centre de Recherche en épidémiologie et virologie et de soins, disposant de cinquante lits.
C’est dire que certaines épidémies et autres virus seront vite jugulés en Guinée. En tous les cas, c’est la vision sans cesse réitérée du Pr. Alpha Condé.
Alpha15








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